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Spirales narratives et blancs textuels dans L’écriture ou la vie de Jorge Semprun

Title:

Spirales narratives et blancs textuels dans L’écriture ou la vie de Jorge Semprun

Pelland, M.-E. (2011) Spirales narratives et blancs textuels dans L’écriture ou la vie de Jorge Semprun. Masters thesis, Concordia University.

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Abstract

RÉSUMÉ

Spirales narratives et blancs textuels
dans L’écriture ou la vie de Jorge Semprun

Marie-Eve Pelland

Après la libération des camps de concentration en 1945, les survivants font face à un triple constat : l’expérience extrême qu’ils viennent de vivre est difficile à transmettre par un simple témoignage, elle est donc souvent tue, mais elle peut tout de même être racontée. Trois attitudes sont dès lors possibles : se taire, témoigner ou romancer. Jorge Semprun emprunte successivement ces trois attitudes : après un long silence de plus de dix-huit ans, il entreprend de raconter son expérience à Buchenwald dans une œuvre de fiction. À partir de ce moment, il tente dans presque tous ses récits de trouver une forme idéale afin d’écrire l’ineffable horreur dont il a été témoin. Ce mémoire cherche à montrer comment, dans L’écriture ou la vie, son quatrième récit-témoignage, Semprun parvient à une nouvelle forme de récit qui tente de transcender l’indicible par le biais de blancs textuels et de digressions. On y défend l’hypothèse selon laquelle l’auteur reproduit ses silences dans un discours qui révèle l’essentiel de cette expérience tout en étant représentatif de la tension inhérente à l’écriture de tout récit concentrationnaire, soit la tension entre l’impossibilité et la nécessité de raconter.









ABSTRACT

Spirales narratives et blancs textuels
dans L’écriture ou la vie de Jorge Semprun

Marie-Eve Pelland


When liberated from the concentration camps in 1945, the survivors are faced with three facts: the extreme experience they have just lived is hard to share as a simple testimony, it is therefore often left unsaid, but can nevertheless be told. Three attitudes are thus possible: to stay silent, to testify or to novelize. Jorge Semprun has successively adopted these three attitudes: after a silence of more than 18 years, he began to share his experience of Buchenwald in a work of fiction. From this moment on, in almost all of his writings, he has tried to find the ideal form to describe the horror he witnessed. This thesis aims to show how, in his fourth testimonial narrative, L’écriture ou la vie, Semprun achieves a new form of narrative capable of expressing the unspeakable through blanks and digressions. Our hypothesis is that the author replicates his silence in a discourse that reveals the essential of this experience, all the while signifying the tension inherent to the writing of a concentration camp narrative, or, in other words, the tension between the impossibility and the necessity to tell the story.

Divisions:Concordia University > Faculty of Arts and Science > Études françaises
Item Type:Thesis (Masters)
Authors:Pelland, M.-E.
Institution:Concordia University
Degree Name:M.A.
Program:Littératures francophones et résonances médiatiques
Date:December 2011
Thesis Supervisor(s):David, S.
ID Code:36209
Deposited By: MARIE-EVE PELLAND
Deposited On:19 Jun 2012 19:13
Last Modified:18 Jan 2018 17:36
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