Cette thèse se veut d'étudier le phénomène de surveillance dans les sociétés technocratiques. Elle prend pour hypothèse que les nouvelles technologies, loin de définir les bases de ces sociétés, sont reprises et utilisées par le discours dominant dans l'exercice du pouvoir. Aussi, en retraçant les divers moments de l'évolution d'une société disciplinaire en une société de contrôle, puis en une société du risque, nous montrons comment le sujet est étudié, approché et dominé par le système. Les discours résistants apparaissent comme étant nécessaires à la survie de l'apparat: ils procurent un sentiment d'échappement sans pour autant modifier les relations de pouvoir en place