Dès L’écologie du réel (1988), Pierre Nepveu est interpellé par la littérature québécoise produite par des auteurs de diverses origines ; il approfondira cet intérêt, en particulier pour la littérature juive, dans les essais qui suivront. C’est dans la formulation de son rapport imaginatif à la langue yiddish que l’on peut saisir les contours de cette attirance pour une culture toute montréalaise, qui vibre aux sons et aux images de la rue.