Les clitiques du serbo-croate doivent toujours être placés en respectant des règles spécifiques. Dans le cas contraire, les phrases ne sont pas convenables et la dérivation échoue. Lors de la formulation des phrases et de l’insertion des clitiques dans celles-ci, il faut respecter les règles requises. Malgré les restrictions placées par ces règles, selon mes recherches, je propose que les clitiques en serbo-croate sont beaucoup plus simples comparativement à ce qui a été suggéré par d’autres chercheurs. La simplicité étant une des clés de la langue serbo-croate. Mon objectif était d’étudier, dans le cadre du programme minimaliste, la position que les clitiques du serbo-croate occupent au sein de la phrase. Plus particulièrement, j’ai mis l’accent sera mis sur la position que ces éléments occupent par rapport à un syntagme nominal (SN) placé en tête de phrase. En effet, quoique l’analyse en termes de deuxième position des clitiques du Serbo-croate soit en général acceptée par les chercheurs, les propositions concernant la définition de leur hôte diffèrent grandement. D’où mon intérêt envers la recherche empirique décrite dans cette thèse. Cette recherche, qui à ma connaissance sera la première en son genre, pourrait lever le voile sur les clitiques du croate (un dialecte du serbo-croate) et la position que ces éléments occupent par rapport aux autres éléments syntaxiques d’un énoncé. Dans ma thèse, j’ai proposé que le comportement des clitiques auxiliaires, phrastiques et pronominaux en serbo-croate peut être expliqué avec facilité dans le cadre du programme minimaliste. Si l’on prend en considération que cette langue fait partie de celles dont le trait EPP des clitiques auxiliaires, phrastiques et pronominaux doit être vérifié et éliminé de la dérivation pour la convergence phrastique, on peut alors comprendre pourquoi la réalisation desdits clitiques dans la position initiale de la phrase n’est jamais observable dans la production langagière des locuteurs natif de cette langue.