Ce travail de recherche-création se base sur mon processus de mise en scène dans les films OK, Awareness Darkness et Été 2000 ainsi que sur l’analyse d’oeuvres et de textes féministes pour étudier des stratégies cinématographiques d’empouvoirement du corps féminin, de sa représentation et du contrôle sur son image. Ce mémoire filmique s’intéresse à des outils concrets pour performer une posture féministe-queer en tant que cinéaste en plus d’envisager la méthodologie queer comme une attitude globale, enracinée dans la résistance, dans la reprise de pouvoir et dans la réinvention des codes. Parmi les stratégies à l’étude, on retrouve la quête autoethnographique, la mise en scène féministe, la caméra subjective, les mécanismes du regard, la mémoire comme lieu, le remaniement d’archives et la réappropriation de la voix comme des techniques qui permettent un dialogue critique sur la misogynie, la violence, le consentement, la grossophobie et la santé mentale des femmes.