Through a methodology of research-creation, this thesis explains how an environmental practice consisting of growing, foraging, and harvesting indigenous plants of North America, primarily milkweed, can translate into an environmental art education within the classroom. It describes the path an art educator and textile artist walked to expose readers to elements of the outdoors, and suggests paths to take to proactively embody environmental practices. It asks: “How can she establish a sustaining environmental art education?’’ With themes of Canadian identity, epistemology, reciprocity, deep ecology, and environmental conservatism, the artist and educator walks the readers through steps of papermaking with milkweed seed pod fibre grown and harvested locally. À travers une méthodologie de recherche-création, ce mémoire explique comment une pratique environnementale constituant de faire pousser, de récolter, et de cueillir des plantes indigènes de l’Amérique du Nord, principalement l’asclépiade, se traduit en une éducation des arts environnementale au sein d’une classe. Ça décrit le chemin qu’une éducatrice des arts et une artiste textile a pris afin d’exposé les lecteurs aux éléments de la nature, et suggère des voies à prendre de manière proactive en lieu d’incarner des pratiques environnementales. Ça demande: “Comment peut-elle établir une éducation des arts environnementale soutenable?’’ Par des thèmes d’identité canadienne, d’épistémologie, de réciprocité, d’écologie profonde, et de conservatisme environnemental, l’artiste et éducatrice mène les lecteurs au travers des démarches de la fabrication de papier en utilisant la fibre contenue dans les cocons de graines d’asclépiade poussé et récolté localement.